Dans le cadre du cycle de conférences Islam, regards croisés, l'Institut d'islamologie de l'université de Strasbourg organise en partenariat avec le Master Mondes musulmans de la Faculté des sciences historiques, le vendredi 26 avril 2024 une journée d’études intitulée :  Femmes et féminismes en contexte d’islam.

Avec les interventions de chercheurs et enseignants-chercheurs extérieurs et locaux (dans les domaines de l’anthropologise, la sociologie, de l’islamologie, de l’histoire, l’histoire de l’art, la philologie, etc.), cette journée d’étude explore les pensées et les pratiques sociétales, familiales, religieuses, institutionnelles, intellectuelles, juridiques, populaires, etc. en lien avec le vécu des femmes dans une diversité de cultures, espaces et temporalités marqués par l’islam.  

Journée d’études :  Femmes et féminismes en contexte d’islam
vendredi 26 avril 2024, MISHA, salle Europe
8h20 - 18h30

Journée d'études organisée par Anne-Sylvie Boisliveau (Maître de conférence en islam médiéval) avec l'aide de Khalid Rabeh (coordinateur de l'Institut d'islamologie), en partenariat avec le Master Mondes musulmans de la Faculté des sciences historiques.

 

« Comme un lièvre effarouché »: ce sont les mots qu’un habitant d’un village ukrainien couche sur un papier intercepté par les autorités soviétiques en 1949. En Ukraine occidentale et en Lituanie, comme partout dans les territoires est-européens devenus soviétiques en 1939-1940, puis à partir de 1944-1945, la peur d’être condamné à l’exil rôde depuis leur annexion et ne s’estompera qu’à la mort de Staline. Le bilan sera lourd. Mêlant histoire par le haut et par le bas, Alain Blum et Emilia Koustova explorent les mécanismes répressifs des déportations de masse et les trajectoires des victimes. Leur vécu oriente l’enquête, leur parole, longtemps ignorée, en est le cœur. Des centaines de lettres découvertes dans les archives et d’entretiens menés auprès des derniers témoins racontent la violence de l’arrachement, les épreuves imposées par la survie dans les confins glacés de la mer des Laptev, la taïga sibérienne et les steppes d’Asie centrale, puis un long, parfois impossible, retour vers les terres d’origine. Ces voix entretiennent une mémoire qui, encore aujourd’hui, imprègne les sociétés post-soviétiques, et éclaire peut-être notre présent.

Déportés pour l'éternité. Survivre à l'exil stalinien, 1939-1991, ouvrage coécrit par Alain Blum et Emilia Koustova, publié par les Editions de l'EHESS et Ined Editions, Paris, 2024.

Le déchiffrage des caractères cursifs est indispensable pour les travaux de recherches portant sur des sources antérieures à 1890, notamment dans les domaines de la littérature et des sciences historiques.

Durant 3 jours, du 17 au 19 avril, ce séminaire accueille des bibliothéquaires et conservateurs responsables de fonds japonais, ainsi que des chercheurs, venant de toute l'Europe. Il est l'occasion pour les participants de perfectionner leur capacité à lire les documents anciens. Les travaux pratiques porteront notamment sur des documents conservés dans les collections alsaciennes (Musée des arts décoratifs de Strasbourg, Centre Européen d'Études Japonaises d'Alsace).

Cette étude visera donc dans un premier temps à comprendre ce qui fait l’originalité des vestiges, ses symboles et ses messages dans la poésie antéislamique pour enfin tenter de saisir la portée de l’influence de cette thématique sur la poésie arabe des époques qui ont succédé à la poésie antéislamique.

Salim Gasti est Docteur en littérature et civilisation arabes classiques à l'Université de la Sorbonne, Paris IV et Professeur agrégé d’arabe. Son axe de recherche est la littérature féminine surtout la poésie de la période classique (de l’époque antéislamique jusqu’aux Mamalîk).

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Pr. Despina PAPADOPOULOU de l'Université Aristote de Thessalonique en Grèce donnera

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Anna Karetnikova a obtenu l'asile politique en France et vit actuellement à Troyes.

Un regard sur la justice russe et le mouvement de protestation depuis l’intérieur du système et en même temps depuis la position d’un militant des droits de l’homme est une connaissance qui approfondit et enrichit la compréhension du régime Poutine et de l’histoire contemporaine de la Russie dans son ensemble.

Photo : Nikita Mouraviev
Conférence en russe, avec traduction en français.

La projection sera suivie d’un débat avec la participation de Yair Qedar, Michèle Tauber et Anna Lissa.

Dans le cadre du cycle de conférences Islam, regards croisés, l'Institut d'islamologie de l'université de Strasbourg a organisé le jeudi 14 mars de 17h à 18h45 une conférence intitulée : Islam et humanisme

L’éducation islamique selon Souleymane Bachir Diagne  

•  Alioune BAH : Université de Sonfonia (Conakry-Guinée), affilié à l’Institut d’islamologie de Strasbourg et au Centre de recherche en philosophie allemande contemporaine

L’heure du ramadan est propice pour rappeler ce qu’est l’éducation islamique qui ne se limite pas à la ritualisation des pratiques corporelles sans en pénétrer leur esprit. L’éducation islamique chez Souleymane Bachir Diagne rappelle cette exigence de passer les étapes corporelles pour aller vers les cimes, autrement la pratique de la charité et de la justice. C’est à cela qu’une lecture réticulaire du Coran engage, parce qu’elle révèle non seulement l’esprit de paix et de justice contenu dans le livre, mais nous engage à reconnaître et à vivre pleinement le pluralisme religieux comme une chance et jamais comme une menace. Comment donc, saisir pleinement le caractère libérateur et pacifiant de l’éducation islamique en vue d’un vivre ensemble respectueux de nos différences ? C’est à préciser l’articulation de différents points qui peuvent nous y conduire à partir de la pensée du philosophe sénégalais que ma présentation sera consacrée.

Devenir humain : la philosophie de Mohammed Iqbal et sa rencontre avec la pensée de Bergson

• Souleymane Bachir Diagne : Philosophe, professeur de philosophie française et africaine à l’Université de Columbia, directeur de l’Institut d’Études africaines (États-Unis)

Il s'agira de présenter la philosophie de Mohammed Iqbal (1877-1938), un penseur essentiel du modernisme islamique, en interrogeant le dialogue qu'il entretient avec l'œuvre d'Henri Bergson. Seront ainsi examinés, dans le cadre d'un tel dialogue, les concepts de cosmologie émergente, d'humain accompli, ou de mysticisme complet qui se trouvent au centre de son projet iqbalien d'une "reconstruction de la pensée religieuse de l'islam".

A ma guerre comme à la guerre

Sonate pour un immoraliste

La mort d'Euripide

1918 : La dernière guerre

En plus d'être l'un des écrivains serbes les plus célèbres, Gatalica est également critique musical et traducteur du grec ancien en serbe.

Après avoir eu beaucoup de succès sur internet, la censure s’est faite de plus en plus sévère en matière de cyber-littérature, de romans indénombrables sont retirés des sites littéraires, certains genres sont interdits et de nouvelles règles sont mises en œuvre.

Intervenante : Yimei Li – Études chinoises

Biographie :

Maître de langue au département des études chinoises à l'université de Strasbourg, Docteure en langues et littératures d'Asie, Yimei Li rédige une thèse sur "La cyber-littérature, un nouveau phénomène de la littérature chinoise contemporaine: Présentation, réception et traduction". Elle est soutenue en juin 2022 à l'Université d'Aix-Marseille.

Elle est membre associé de l'IrAsia à l'Université d'Aix-Marseille.

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Programme détaillé

La journée est retransmise sur Zoom via le lien suivant : [ https://zoom.us/j/94925438643?pwd=a2ptWDlkb3BUenhHOTdQZm45dFd2Zz09 | https://zoom.us/j/94925438643?pwd=a2ptWDlkb3BUenhHOTdQZm45dFd2Zz09 ]

Dans le cadre du cycle de conférences Islam - regards croisés, l'Institut d'islamologie de Strasbourg a organisé en partenariat avec le Département d'études turques et le projet DISLATurk jeudi 9 novembre de 17h à 18h30 une conférence intitulée : Nouvelles recherches sur l’islam turc. Soufisme et politiques religieuses

Avec les interventions :

• Brett Wilson : Associate Professor of History and Public Policy and the Director of the Center for Eastern Mediterranean Studies (CEMS). Vienna (Austria)

Spécialiste du soufisme en Turquie et auteur de Translating the Qur’an in an Age of Nationalism : Print Culture and Modern Islam in Turkey, Oxford University Press, Oxford, 2015, 352 p.

Titre : Sufism and the Ambiguities of Turkish Islam
 

• Kerem Görkem-Arslan : Doctorant, département d’études turques, DRES, Université de Strasbourg

Titre : Présentation et discussion de l’ouvrage de LORD Ceren. Religions Politics in Turkey : From the Birth of the Republic to the AKP, Cambridge University Press, Cambridge, 2018, 386 p.
 

Par Dilek Sarmis, Maîtresse de conférences en études turques, co-porteuse du programme Eucor "Islamic Studies and Turkology as Disciplines: Dynamics of two Research Fields in Upper Rhine Universities (DIslaTurk)" et Khalid Rabeh, coordinateur de l'Institut d'islamologie de Strasbourg (Inistra).

Dans le cadre du cycle de conférences Islam, regards croisés, l'Institut d'islamologie de l'université de Strasbourg a organisé le jeudi 19 octobre de 17h à 18h45 une conférence intitulée : Islam et Judaïsme. Textes en miroir

Kalām et philosophie dans le judaïsme médiéval

• David LEMLER : Maitre de conférences en pensée juive médiévale, Paris Sorbonne

Présentation succincte de l'adoption par les auteurs juifs du Moyen âge des deux grandes postérités arabes de la philosophie grecque : la théologie rationnelle (kalām) et la falsafa, à travers l'évocation de deux grandes figures intellectuelles, Saadia Gaon (Xe siècle) et Maïmonide (XIIe siècle).

Un exemple de rapports entre Coran et Bible : le cas de Madian

• Géneviève GOBILLOT : Professeure émérite en civilisation arabo-musulmane, Lyon 3

Les connexions que le Coran établit avec les Ecritures antérieures, en particulier le texte biblique, sont de natures très diverses. Le cas de Madian présente l’intérêt de rassembler plusieurs aspects de ce que l’on peut définir globalement comme une réécriture de certains passages en fonction d’un éventail de critères allant de la nécessité de préserver une « pensée positive » à l’égard de Dieu et de ses messagers, au souci de resituer l’Histoire sainte dans le cadre de realia vraisemblables. Dieu a-t-il vraiment donné l’ordre à Moïse d’envahir cette cité et de tuer la plupart de ses habitants ? Comment a-t-elle été réellement détruite et pour quelles raisons ? Telles sont les interrogations auxquelles le Coran met ses lecteurs au défi de répondre en explorant au préalable minutieusement jusqu‘au moindre de ses « signes », ensuite en vérifiant par eux-mêmes l’exactitude des informations qu’il contient.

Traditions bibliques vétérotestamentaires et traditions rabbiniques en contexte coranique. Quelques éléments de réflexion

• Thierry Legrand : Professeur en histoire des religions. Doyen de la faculté de la théologie protestante, Université de Strasbourg

Les récits coraniques aux sources juives (Torah, talmudim, midrashim et targumim), tel est l'enjeu d'une recherche qui s'attache à préciser l'histoire de la rédaction et de la composition du Coran.

Cet ouvrage est conçu comme un manuel destiné aux étudiants s'intéressant au sanskrit non standard et à l'indo-aryen moyen. Une nouveauté substantielle de l'ouvrage est qu’il inclut des extraits de textes représentatifs, soit récemment réédités de manière critique sur la base de nouveaux manuscrits, soit de textes inconnus au moment des publications d’Edgerton. Tous les extraits sont accompagnés de commentaires expliquant leurs particularités grammaticales ainsi que de sélections d'items lexicaux spécifiques.

Toute l’œuvre d’Ida Fink (1920-2010), écrivaine israélienne née en Pologne ukrainienne, est hantée par le souvenir de la trace. Dans la nouvelle « Une trace »  (Le jardin à la dérive), le mot n’apparaît pas moins de neuf fois en l’espace de trois pages. Une femme se penche sur une photo floue où apparaissent quelques baraques de bois dans une rue enneigée : la dernière rue de ghetto avant l’extermination totale. Le seul souvenir du dernier convoi : les traces de pas des gens sur la neige, que la femme parvient à distinguer sur une photographie.

À travers deux recueils de nouvelles, Ida Fink rend compte de la Shoah par balles par un style extrêmement sobre et dépouillé où la quête inlassable de la trace s’exprime également par le biais de l’écriture du fragment, du manque et du silence.

Le séminaire sera également accessible sur ZOOM:

https://zoom.us/j/3981302198?pwd=NHRKd2c0bzBSVzQxY2owRGRJVG9MQT09

Interviendront également deux chercheurs de l'Université de Strasbourg ayant participé à cette somme et qui présenteront, pour Adrien de Jarmy, un état des lieux des connaissances historiques sur un épisode précis, le serment d’allégeance des musulmans au Prophète, et pour Dr Renaud Soler, une historiographie des vies du Prophète à l'époque ottomane.

• Stefan Reichmuth (professeur, Université de la Ruhr, Bochum), Muslim Images of the Prophet in History
• Renaud Soler (maître de conférences / Département d’études arabes), Le Prophète des Ottomans, entre textes et pratiques rituelles (XIIIe-XXe siècle)
• Adrien de Jarmy (ATER / Département d’études arabes), Du serment de l’allégeance sous l’arbre à l’hégire à l’Hégire àMédine, un nouveau récit de fondation

Programme :

Jeudi 28 septembre

14h30 – 16h45 Ouverture et Panel 1 : Les correspondances contraintes et leurs matérialités

• Emilia Koustova (Université de Strasbourg), Introduction : Les lettres du Goulag, une écriture ordinaire de l’extrême et ses traces matérielles et mémorielles
• Pawel Rodak (Université de Varsovie), Au-delà de la lecture... Sur l'importance de la matérialité des écrits dans les situations extrêmes. Une perspective de l'anthropologie de l'écriture
• Luba Jurgenson (Sorbonne Université), Représentations de la trace matérielle dans l’œuvre de Varlam Chalamov: corps, paysage, miroir

Discussion

17h Visite de l’exposition pour le public

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Vendredi 29 septembre

10h – 12h Panel 2 : Contrôle de la correspondance et ses contournements, en URSS et ailleurs

• Rodolphe Baudin (Sorbonne Université), Ecrire sous la contrainte sous l’Ancien régime russe
• Emmanuel Droit (Sciences Po Strasbourg), « Détecter toute activité ennemie ». La Stasi et la surveillance du courrier postal en RDA (1950-1989)
• Roman Podkur (Académie des sciences d’Ukraine), Censure et contrôle postal dans l’URSS stalinienne

Discussion

Pause déjeuner

13h15 – 15h15 Panel 3 : Les lettres dans l’écriture de l’histoire et la mémoire du Goulag

• Agrita Ozola (Musée de Tukums), Les lettres sur bouleau des prisonniers lettons du Goulag
• Dagnija Baltiņa (Librairie nationale de Lettonie), La nomination de la collection de lettres sur écorces de bouleau au programme de l’UNESCO « Mémoire du monde » comme vecteur de changement de la mémoire
• Sofia Tchouïkina (Université Paris VIII Vincennes Saint-Denis), Les lettres du Goulag comme objet muséal : les expositions de Mémorial à Moscou (2012-2021)

Discussion

Pause café

15h40 – 17h Panel 3 (suite) : Les lettres dans l’écriture de l’histoire et la mémoire du Goulag 

• Alain Blum (INED / EHESS), Les lettres aux autorités, une source pour l’histoire des déplacements forcés staliniens
• Nikita Lomakin (Memorial / Université de Brême), L’espace du camp et son environnement dans les lettres du Goulag

17h-17h30 Discussion finale

Renseignements sur l'exposition à la BNU ici.

15 posters présenteront les enjeux et les idées de ces projets riches et variés. Les porteurs seront présents pour vous les montrer et vous les expliquer. Venez nous rencontrer entre 12h00 et 14h00 quand vous le souhaitez dans la salle 4202, le Patio !

Nous nous réjouissons de vous voir !

Raphaël Jamet, Pablo Ruiz Fabo et Thomas Mohnike

A partir de 2015, le Service des bibliothèques, la Faculté des langues et le Groupe d'études orientales, slaves et néo-helléniques ont œuvré en vue de l'intégration de ces collections dans une bibliothèque unifiée, qui pourra être plus largement ouverte aux étudiants et à tout public intéressé par ces langues d’ailleurs (et d’ici), afin non seulement de faire émerger une bibliothèque spécialisée de référence, unique dans l’Est de la France, de valoriser et d’enrichir ces fonds rares et jusqu’à présent majoritairement dormants, bien que reconnus comme Collection d’Excellence (COLLEX) au niveau national.  Cette Bibliothèque des Langues orientales, slaves et néo-hellénique, gérée par le Service des bibliothèques de l’Université de Strasbourg, ouvrira ses portes le 11 septembre 2023.

Le travail conduit depuis 2015 s'est articulé en plusieurs étapes :

• identification, mesure, tri et désherbage des collections des instituts (achevé),

• identification et sécurisation de salles de lectures et d'espaces dans les magasins (achevé),

• mise en place d'un système de cotation (achevé),

• signalisation et catalogage des collections (en cours),

• pérennisation d'une équipe responsable de la conservation et de l'enrichissement des collections de BIBLIOS à l'avenir (achevé).

À ce jour, les collections relevant des aires arabes, grecques, japonaises, persanes et turques ont été largement signalées et cataloguées avec le soutien de l'Université de Strasbourg (enveloppes IDEX-Initiatives d'excellence) ainsi que de l'ABES. Néanmoins, les fonds des études chinoises et slaves n'ont pas encore pu être traités de façon satisfaisante et les ressources tant humaines que financières restent encore en partie à trouver.

Les travaux de signalement engagés au cours des dernières années ont révélé un patrimoine précieux et la présence d'ouvrages rares ; près de 80 manuscrits arabes, turcs et persans ;  ouvrages rares des XVIII^e et XIX^e siècles (ouvrages en russe, dont un livre imprimé en 1725 en Russie en utilisant les caractères ecclésiastiques démotique, arabe, persan, turc, japonais) ; monographies locales chinoises de l'époque impériale et collections impériales dans des éditions anciennes ; ouvrages en langue russe publiés à l’étranger par les maisons d’édition de migration russe dans les années 1920 ; bibliothèques de recherche ayant appartenu à des chercheurs de premier plan légués à l’Université de Strasbourg : fonds Constantin Th Dimaras (études néo-helléniques, 2000 ouvrages) ; fonds Henri Massé (études persanes, turques et arabes, 1500 ouvrages) et Charles-Henri de Fouchécour (études persanes, 3500 ouvrages).

Cette nouvelle bibliothèque disposant de son lieu propre et de capacités significatives d’accueil du public permettra d’ouvrir un espace d’échange et de partage de ces langues et de ces cultures au diapason du monde avec l’organisation de cycles de conférences, de lectures publiques, d’expositions et d’ateliers, dans lesquels le GÉO – UR 1340 pourra tout particulièrement s’investir. Une politique d’enrichissement des fonds commune pourra être envisagée, en suivant les axes scientifiques du GÉO, avec un accent mis sur le dialogue interdisciplinaire dans les langues d’étude du GÉO (SHS « d’ici et d’ailleurs »), et sur la constitution d’une bibliothèque de référence des « classiques d’ailleurs » dans les différentes langues concernées.